Se relier au souffle

Si l’attention au corps est le premier volet de la pratique de la méditation, l’attention au souffle en est le second.

  • Un point de repère :

Pour habiter ce présent, nous nous aidons de la respiration. Elle est comme un point de repère qui nous permet de mieux rester dans le présent. Aussi, suivre le souffle, se relier à lui, est un élément très important.

  • Un mouvement insaisissable :

La respiration est d’autant plus précieuse qu’elle est un pur mouvement que nous ne pouvons pas figer. Une fois que nous avons expiré, nous inspirons. Cela se fait tout seul. Aucun effort ne nous est nécessaire.

Ce mouvement nous apprend que la présence ne peut être saisie. On ne peut pas s’y installer.

Le souffle va et vient. une inspiration est suivie d’une expiration.

Etre présent est donc un état d’ouverture vivant, et non un état figé, statique.

 

  • Ne pas manipuler sa respiration :

Portez votre attention sur votre respiration, mais sans essayer de la transformer ou de lui imprimer un rythme particulier, inspirez et expirez normalement, mais en restant attentif.

La manière dont vous respirez est parfaite puisque c’est ainsi que vous respirez maintenant.

  • L’expiration

Accordez si possible une attention légèrement plus soutenue à l’expiration, car elle est un mouvement spontané de déprise.

A chaque expiration, le souffle sort. Laissez-vous porter par lui. Le souffle se dissout dans l’espace. Dissolvez-vous avec lui. Dissolvez-vous. Encore et encore.

L’inspiration suit naturellement.

  • Etre un avec le souffle

Il est préférable de ne pas chercher à observer votre souffle. Essayez plutôt de faire un avec lui.

D’être entièrement votre souffle

La respiration, celui qui respire et l’acte de respirer sont ainsi, en quelque sorte unifiés

(Pratique de la méditation. F. Midal)