S’enraciner, et se ressourcer

• « Le même fleuve de vie qui court à travers mes veines nuit et jour court à travers le monde et danse en pulsations rythmées. » Rabindranath Tagore (l’offrande Lyrique).

Point de vue : Quelles racines ?

On ne peut lâcher prise sans racines, et on ne peut s’enraciner sans avoir auparavant lâcher prise. Ces deux mouvements s’accompagnent comme la nuit accompagne l’aube d’un nouveau jour, l’un ne pouvant exister sans l’autre, à l’instar de tous les cycles qui font la merveilleuse diversité de notre planète. Les feuilles qui maintenant recouvrent le sol sont bel et bien tombées de l’arbre avant d’aller nourrir sa terre.

Quelles sont nos racines à nous, au-delà de nos contingences familiales et socioculturelles ?

De quel arbre sommes-nous tombés ? De l’arbre de la vie elle-même peut-être, ce qui nous permettrait d’oser ce lien avec notre premier centre énergétique, celui qui se trouve à la base de notre colonne vertébrale et qui correspond à notre instinct de vie. C’est ici que nous nous enracinons dans la terre de notre corps, dans la terre de notre vie.

Point de vie : Nourrir sa vie

Personne ne peut nourrir notre vie à notre place. Si nous ne savons pas voir la beauté, nous donner à l’amour, accueillir l’imprévu, si nous vivons par procuration, à travers notre conjoint, nos enfants, notre situation sociale ou professionnelle, nous risquons bien de nous retrouver malheureux éternellement insatisfaits.

(Les saisons du yoga)