Se souvenir que notre corps n’a pas besoin d’être beau, fort, souple pour l’aimer et comprendre à quel point il compte dans notre vie. A quel point il peut être notre guide dans l’univers de la pleine conscience.
Méditer avec le corps
Les non-méditants pensent souvent que la méditation est une pratique seulement psychique. Quelle erreur ! C’est en réalité une pratique éminemment corporelle. Et, après de longues séances de méditation, le corps peut être épuisé, parfois plus encore que l’esprit.
Parmi les pratiques méditatives, la pleine conscience repose notamment sur une expérience respectueuse des sensations corporelles.
Il s’agit de se connecter à son corps, de lui prêter conscience et attention. Il ne s’agit pas de penser à son corps, de juger ce qui s’y passe, d’essayer de le détendre ou de s’agacer envers lui, mais simplement d’entrer en contact avec lui. De le réintégrer dans le champ de notre esprit, de notre attention, de notre conscience. Sans chercher, dans un premier temps, à modifier quoi que ce soit.
Leçon 3
C’est drôle comme la plupart d’entre nous avons tendance soit à oublier notre corps, soit à s’en inquiéter, passant du déni lorsque nous allons bien à l’hypocondrie lorsque nous allons mal. La pleine conscience nous recommande simplement de lui rendre régulièrement des visites amicales : se reconnecter à nos sensations, faire un état des lieux, le passer tranquillement en revue, en nous endormant, en nous éveillant, lors des moments où nous avons quelques répis.
Voir ce qui s’y passe, sans chercher, là encore, à résoudre ou à soulager. Juste observer. Et cela sera déjà un premier et immense bénéfice : Donner un peu de place à notre corps, au sein de notre conscience.
( Méditer jour après jour. C. André)